Vie culturelle et artistique
(fin)

En ce qui concerne la musique, s'y tint le 13 mars 1954 le festival Mozart (Ouverture des Noces de Figaro, Symphonie en sol mineur no 40, Requiem pour soli, chœur et orchestre).
L'Harmonie sfaxienne avait repris ses activités musicales à compter de 1947, mais la
fréquence de ses concerts fut inférieure et beaucoup plus irrégulière qu'avant 1940.

L’orchestre du Crazy Rhythm au grand complet 
lors d’un concert au théâtre.

de G. à D. : Leloup, Sylvain Azria, Julot Leloup, Henri Farrugia, Carmel Leloup,
De Saintes de Mareville, Nimbus Khayat et Pierre Guinet.
(Photo coll. Henri Farrugia)

Les orchestres " French ambiance ", créé par Charles Scicluna, et " Crazy Rhythm ", qui eurent une renommée locale, animèrent de nombreux bals, dans la salle des fêtes ou d’autres salles, et au " Pavillon d’or " (essentiellement l’été).

Source "les Nouvelles sfaxiennes" du 6 septembre 1950 -  n°500
(Coll. Ch. Attard)

De nombreux conférenciers (gens de lettres, des arts, des sciences, ou gens du cru) firent des exposés dans le cadre des activités de "l'Alliance française" présidée par M. Laubrot, et, à partir de 1951, de celles de l'organisation "Université nouvelle".

Le ciné-club "Louis-Lumière", fondé en 1948 et fort de 385 adhérents la première année, atteignit ensuite 500 adhérents : il présentait des classiques du cinéma dans la salle du "Rex" en général le dimanche matin. Alors que tous les 15 jours, au cinéma "Colisée", "l'Alliance française" projetait des courts-métrages français.

Aux trois cinémas existant avant guerre, s'ajoutèrent :
 "Le Majestic", dont la salle se trouvait
dans le quartier de Picville, boulevard Amiral-Garnault ; 
"Le Nour" rue du Colonel-Ramond tenu par MM. Mustapha Nouri (descendant de l'illustre érudit sfaxien "Sidi Ali NOURI"  (1643-1706) et Maklouf ; 
"Le Hilal" rue de la République de M. Chéour.

Un rescapé !
(Coll. Ch. Attard)