Vie culturelle et
artistique | ||||
Cette jeune femme ira sûrement admirer Rudolph Valentino et Carmel Myers dans "A Society Sensation", film de Paul Powell, réalisé en 1918, sur l'écran du " Royal" (CPA Ed. Photo africaines) |
Le premier cinéma qui ait existé
à Sfax s'appelait "Le "Royal", rue J.H. Mattéi, dont les
propriétaires
étaient MM. Zammit et Giordano. Il ne disposait que
d'un seul appareil de projection pour des films muets. En 1927, Le film "La maison du maltais",
d'Henri Fescourt, avec Sylvio de Pedrelli et
Tina Meller, d'après le roman de Jean
Vignaud, fut en partie tourné à Sfax.
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En 1943, un groupe
d'ambulanciers britanniques va enfin pouvoir se détendre un peu | ||||
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Le Rex en 2006 avant qu'il ne soit démoli quelques mois plus tard.
On aperçoit sur son toit le système de dalles coulissantes qui perpétait son aération. (Photo Christian Attard) | ||||
De 1920 à 1940, de petits cirques passèrent à Sfax. Ils s'installaient sur un petit terrain, au bout du boulevard de France (côté Picville) près de l'ancien marché central. | ||||
Le petit cirque Zoppis, probablement napolitain donna une représentation appréciée à Sfax. (Photo Coll. famille Attard) | ||||
A partir des années 30, les grands cirques (Pinder, Amar,...), qui posaient leur chapiteau sur les nouveaux terrains gagnés sur la mer, et jouxtant le "petit chenal" à l'ouest, y donnèrent des représentations. | ||||
Hercule
impressionne les Sfaxiens sous la tente du cirque Pinder. | ||||
Lorsque Sfax fut occupée par les troupes de l'Axe, de fin novembre
1942 au 10 avril 1943 (jour de la libération de la ville), le théâtre fut atteint par
une bombe à 14h 20, lors du bombardement allié du
30 décembre 1942. Les dégâts furent tels qu'il
devint inutilisable, mais qui songeait alors
à aller au spectacle ? | ||||
le théâtre fut atteint par
une bombe alliée | ||||
Quelques spectacles marquants furent donnés à la salle des fêtes : on peut citer le "Cid", en mai 1950, et, en mai 1952 la pièce de Jan de Hartog, "Maître après Dieu", jouée par Le Rideau des jeunes, section théâtrale de l'Harmonie sfaxienne, animée par M. Jacques Gaunet. Le nouveau théâtre municipal, qui vit le jour
grâce au dynamisme de
MM. Charuel (vice-président de la Municipalité),
Gantes (contrôleur civil),
Salah ben Khalifa (caïd-gouverneur), et De
Montant, Gorska et Le Soufrache (architectes) fut
inauguré le 16 janvier 1954 sous le
haut patronage de S.A. Lamine 1er possesseur du Royaume de
Tunisie, et sous la présidence de M. Pierre
Voizard, résident général de France en
Tunisie. | ||||
Maurice Chevalier qui s'y produisit le 4 février 1954, fit l'éloge de cette
nouvelle salle en disant : "Votre
scène s'ouvre bien dans la salle et son
acoustique est excellente".
Il y eut ensuite une succession de soirées théâtrales brillantes, par exemple "Les Gueux au Paradis", en 1954, "Jofroi" d'après Jean Giono et "Les Trois Bossus", en 1955.... |
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La
disposition intérieure du Théâtre (Photo G. Bacquet) |
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