Les différents cimetières de la ville de Sfax. |
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Le premier cimetière européen. |
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Le
terrain sur lequel se constitua ce premier cimetière fut concédé en
1852 par Ahmed Bey aux catholiques de la ville. Mais situé sur le
trajet de la future ligne de chemin de fer reliant Sfax à Sousse qui
devint active en 1911, il commença à être désaffecté et les tombes
furent transférées vers le nouveau cimetière dès 1902. En 1911, la gare
et les divers entrepôts y trouveront leur place. Les relevés des
inhumations portent de nombreux noms italiens et maltais. C'est dans ce
premier cimetière que furent enterrées les victimes de la prise de la
ville de 1881. |
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Un cortège funèbre se dirige vers le premier cimetière européen de la ville. |
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Le deuxième cimetière européen. |
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Le deuxième cimetière européen (2 sur notre plan), à Picville(CPA Édition Barnier n°11 - Col. Ch. Attard) |
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Ce
nouveau cimetière dit de Picville fut ouvert en septembre 1902. La
première inhumation qui fut rapportée fut celle d'un marin italien,
noyé au large de Thyna. Il fut utilisé jusqu'en 1940 alors que venait
d'être réalisé quelques kilomètres plus loin le troisième cimetière de
la ville. En 1973, la ville de Sfax désaffectera l'emplacement où
seront construits un ensemble de logements. Ce cimetière laissait une forte impression à son visiteur, surtout s'il s'agissait d'un enfant. On aurait dit que par delà la mort encore, les hommes voulaient rivaliser de luxe. Constructions funéraires, statues et caveaux voulaient montrer combien certains sfaxiens étaient riches et opulents. On aperçoit sur cet agrandissement de carte postale deux bustes blancs. Ils étaient à l'effigie des frères Ignazio et Giovanni Barbara, négociants maltais, ancêtres de Christian Attard (l'un des deux auteurs de ce site). On peut aujourd'hui retrouver dans le dernier cimetière, route de Gabès, une partie du tombeau de Giovanni (1830-1893) auquel il manque le buste qui le couronnait. L'épitaphe, rédigée en italien, est encore lisible ci-dessous. |
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Mais rarement on ne vit monument
aussi beau que celui de la famille Avvocato qu'a pu photographier
ci-dessous, Antoine Bartolo. Et encore, cette photographie ne le
représente plus tel qu'il était. Car il nous manque ici le buste de
Carmelo Avvocato (1835-1895), agent consulaire d'Italie et riche
négociant de la ville.
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Le magnifique caveau de la famille Avvocato à
Picville. |
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Le dernier cimetière européen. | |
Ce
dernier cimetière européen de Sfax fut aménagé sur un terrain
appartenant aux soeurs de Saint-Joseph de l'Apparition. Avec le
développement de la ville, il était devenu nécessaire de remplacer
celui de Picville devenu trop exigu. Après la Seconde guerre mondiale, les militaires tués sur le sol tunisien entre 1943 et 1944 y furent également enterrés dans des carrés différents selon leur nationalité d'origine. Le carré britannique (l'espace gazonné ci-dessus) restant seul parfaitement entretenu. Les sépultures présentes dans les cimetières précédents furent déplacées ou regroupées dans celui-ci. On peut retrouver sur le site http://www.edusfax.com de Peter Clark, le relevé des tombes encore présentes. |
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Une vue de la partie civile et militaire du cimetière de la route de Gabès. |
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