Organisation
du Protectorat français en Tunisie |
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Mohamed
An Nacir et derrière lui, |
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Le Bey est
"possesseur du Royaume de Tunis". Il a ses ministres tunisiens
: premier ministre, ministre de la Plume, ministre de la Justice (ce
dernier crée en 1921). Il est le législateur tunisien, chef de
l'administration. |
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Mme Lyautey, M. Steeg (résident général du Maroc), M. Saint (résident général de Tunisie), le Maréchal Lyautey (résident général d'Algérie), Mme Saint réunis le 8 avril 1924 à Rabat pour la seconde conférence Nord-africaine. (Source "L'Illustration" n°4233 du 19 avril 1924) |
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Mais
l' autorité du Bey est affaiblie par l’adjonction d’un résident général. Ce haut fonctionnaire
dépend du ministre des affaires étrangères, et
est aussi le dépositaire des
pouvoirs de la République dans la Régence. |
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En février 1952, le nouveau résident général, Jean de Hautecloque remet ses lettres de créance à S.A. Sidi Lamine Pacha Bey et à son premier ministre Chenik. |
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CONSEIL DES MINISTRES
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Premier ministre |
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Les Cadres techniques | ||
Direction générale de l'Intérieur |
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Général commandant supérieur des troupes de Tunisie, |
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Délégué de la Résidence Générale |
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Il a rang de ministre et seconde le résident général. Il est lui-même secondé par des contrôleurs civils nommés par décrets du Président de la République. | ||
19 Contrôleurs Civils |
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Le corps des contrôleurs
civils français relevant directement du Résident Général, et nommés
par décret du Président de la République sur proposition du Ministère
des Affaires Étrangères, fut créé par décret présidentiel en date du
4 octobre 1884. Début 1887 on relevait déjà l’existence de 13
contrôles civils, dont celui de Sfax où la prise de fonction du
contrôleur civil remontait au 6 avril 1885. |
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Caïds (36) Cheikhs (~600) |
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Ils ont des fonctions administratives précises. A Sfax, le caïd proposait la nomination
" d’amines ", chacun de ces derniers étant le
président du syndicat de sa corporation. |
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Dans une grande ville telle que Sfax, le Caïd Gouverneur était le Président de la Municipalité, mais le Vice-président, qui avait en fait tous les pouvoirs, était français. |
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Par arrêté de 1889, il y avait à Sfax : |
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Le service des affaires indigènes |
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Par décision
ministérielle du 22 avril 1882 fut créé un service de renseignements
sur le territoire de la Régence, comportant 2 divisions, 6 subdivisions
et 21 cercles ou annexes. Le cercle de Sfax, où, en date du 16 avril
1882, en tant qu’adjoint de 1e classe, officiait le
capitaine d’infanterie Marie Charles Walsin-Esterhazy (celui-là même
qui, quelques années plus tard, jouera un rôle important dans ce qui
est connu sous le nom de " l’Affaire Dreyfus "),
faisait partie de la 1e subdivision de la division Sud dont
le chef lieu était Sousse. La Dépêche Ministérielle du 31 janvier 1888 entraîna une réorganisation de ce service des Renseignements. Le Commandement militaire de Sousse était maintenu : le lieutenant Arbez, officier de Renseignement de 1e classe, le dirigeait. Le 30 avril 1895 la Direction d’occupation de la Tunisie fut ensuite divisée en trois Commandements siégeant à Tunis, Sfax et Gabès. C’est le lieutenant Alphonse de la Poix de Freminville qui fut nommé au bureau de renseignements créé à Sfax auprès du Commandement militaire. Suite à l’évolution favorable de la situation sur le terrain, le décret ministériel du 12 janvier 1900, fit que le service des Renseignements prit le nom de Service des Affaires Indigènes en Tunisie. M. Rouvier, Ministre des Affaires Étrangères donna connaissance, le 21 juin 1904, au Résident Général M. Pichon, de l’accord intervenu entre le département de la Guerre et celui des Affaires Étrangères, aux termes duquel : le rattachement des Affaires Indigènes de la Résidence s’effectuerait dès que le Gouvernement tunisien assumerait la charge du service, c'est-à-dire à la date du 1e janvier 1906. Les dernières modalités furent réglées au cours de l’année 1905, et les officiers du service furent placés sous la dépendance du Résident Général. |