Le Contrôle Civil


Le siège du Contrôle Civil, vice-consulat de France, 
construit dès 1897.
(Détail de CPA LL. Photo n°3 - Coll. Ch. Attard)






Un en-tête de lettre d'un document
 produit par le Contrôle Civil
de Sfax en 1929 
(Document Ch. Attard)





Entrée Contrôle Civil

L'entrée du Contrôle Civil, gardée par des spahis Oudjak

(CPA Imp. de la Dépêche - Coll. G. Bacquet)






Lors des cérémonies officielles, les fonctionnaires du Protectorat étaient escortés par des membres d’un peloton de cavaliers indigènes appelés Oudjak. Ces derniers touchaient un traitement fixe qui leur permettait d’assurer leur nourriture et celle de leurs chevaux, ainsi que l’harnachement de ceux-ci. 
Par ailleurs, ils ne recevaient directement que leurs armes et un burnous bleu ciel, d’où leur nom de Spahis bleus. 
Ils assuraient également la garde de certains édifices administratifs (mairie, contrôle civil).







Le contrôleur civil de Sfax avait sous sa responsabilité la Ve région.
Son contrôle civil (territoire) était lui-même même partagé en trois caïdats :
1- le caïdat de Sfax
2- le caïdat de La Skhira
3- le caïdat de Djebeniana
Les contrôleurs civils outre leurs diverses fonctions administratives (voir notre page organisation du protectorat) assuraient également les fonctions de vice-consul de France. 
(voir aussi notre page consacrée aux contrôleurs civils, caïds et vice-présidents de la Municipalité de Sfax).