La rue de la République - vers Bab Diwan et la Médina
et au-dessous à l'opposé vers la Municipalité.

(CPA ND photo n°7 Coll. Ch. Attard)
Cette rue avait pour particularité d'être la seule rue pavée de Sfax !

La rue de la République.
(CPA LL. n°66 -  Coll. Ch. Attard)

Sur les 150 m qui séparent Bab Diwan du boulevard de France, on pouvait trouver :
la célèbre "Maison du Maltais", le bureau de tabac Guily, les librairies Muzi au n°49  et Gauci au n°19 et l'officine de "La Dépêche sfaxienne", Chabert et Revol (au début du siècle), deux pharmacies : Espié et Boccara, "le bar des amis" chez Ramirez, "le café de l'union", la charcuterie Azzopardi, "La pâtisserie royale de M. Lévy", la droguerie d'Akedi et Kamoun, la quincaillerie Debono, les trois bazars de Tedesco, Berrebi et Sylvia, la distillerie Thomas, le dépôt de glace Avvocato, les vins et liqueurs Sevilla, et aussi "Le grand magasin de chaussures" de Manuel Sevilla, les salons de coiffures de Bouny, Falzon et Younes, les commerces de tissus : Aïdan, Bramly, Bismuth, Chemla, les horlogers Ayed, Chelly, Naïm, la  boulangerie Cohen, trois épiceries : Abdelnaceur, Damak, calafatis, 4 cafés maures et des marchands de ftaïrs....
Et encore :

La menuiserie Chelly, les chaussures Gafsou, la Mercerie "Chez Lisette", une pâtisserie tunisienne, le tailleur Boublil, le coiffeur Attal (devenu Alfano), le coiffeur "Miguès", le café "La boule Blanche", la pharmacie Jacquemart et " la bonne cave", un café, une mosquée, l'Hôtel Bristol, le Bazar Muscat,  Phono (disques), le café Souklanis, les tissus Novelty, l'Espagnol quincaillerie et articles de pêche, le coiffeur Junès, la charcuterie Calafatis : "Maison du jambon" ...

(Source : Henri CALZARELLI dans "La Diaspora sfaxienne". 2005)

Le Magasin Général
(Photo  Coll. Georges Msihid)

Au numéro 32, il y avait une boutique à l’enseigne initiale de " Magasin Général ", où l’on vendait de tout. Elle avait été ouverte par Félix Dreyfus, cousin du Capitaine du même nom dont l’affaire fit couler beaucoup d’encre, et qui s’était installé à Sfax après avoir quitté la France au moment où la dite affaire divisait la Métropole à la fin du XIXe siècle. Marié, presque trentenaire, à une demoiselle Zirah âgée de 14 ans, il décéda deux ans plus tard sans descendance. On remaria sa veuve à Elie (dit Lalou) Berrebi qui était vendeur dans ce magasin, d’où le nouvel intitulé de l’enseigne inscrite au dessus de l’entrée : "Magasin Général, Ancienne maison Dreyfus".

Le bazar de Jules Timsit et à sa gauche, l'entrée du Vice-consulat britannique
(Photo  Coll. Georges Msihid)