Quelques évènements marquants |
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Août 1905 |
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La ville de Sfax fut choisie par le Bureau des Longitudes, pour observer l’éclipse totale de Soleil des 29-30 août. L’équipe chargée de ce travail séjourna dans la ville du 8 août au 10 septembre. Les instruments astronomiques avaient été dressés dans la cour de l’École Primaire Supérieure de Garçons, les instruments météorologiques étant, quant à eux, disposés dans un abri alors inoccupé de la terrasse couronnant les bâtiments de l’école. Les instruments magnétiques enregistreurs avaient été installés dans un sous-sol du théâtre mis à la disposition des scientifiques par M. Jules Gau, Vice-président de la Municipalité. Ce jour là des nuages légers ont souvent sillonné le ciel pendant l’éclipse partielle, mais n’ont que peu gêné durant l’éclipse totale, l’air étant d’ailleurs bien transparent. Concernant le comportement des animaux et des humains, qui avait aussi fait l’objet d’études, des témoins dignes de foi ont cité une localité proche de Sfax, où cinq femmes sur dix se sont évanouies de terreur à l’arrivée de la totalité de l’éclipse qui, en ce 30 août, dura 3 minutes et 30 secondes. |
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Juin 1907 |
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Le 17e Régiment
d'infanterie refusant de charger les vignerons du
Languedoc en révolte est mis "aux sables". |
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Avant l'arrivée du navire, M. le
Consul de France et les officiers supérieurs chargés d'accueillir le régiment devisent en faisant les cent pas sur le quai. (CPA Gaulis - Coll. G. Bacquet) |
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Cette carte postale témoigne du
jour de l'arrivée du régiment : le 29 juin 1907 (CPA Gaulis - Coll. G. Bacquet) |
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Le débarquement fait, le 17e
Régiment va poursuivre son exil vers Gafsa (CPA Gaulis - Coll. G. Bacquet) |
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20 avril 1911 |
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M.
le président Fallières rend visite à la ville de Sfax
à l'occasion de
l'inauguration du prolongement de la voie ferrée de
Sousse à Sfax. Le
trajet depuis Tunis s'est effectué en grande partie
sous la pluie avec
une halte déjeuner dans les arènes D'El-Djem. Le
Président est salué à
son arrivée par le contrôleur civil, la municipalité
et les caïds. Sur
la place de la Gare sont rangés d'ancien combattants
du Maroc auxquels
le Président remet une médaille commémorative. Le
commandant Champenos
du 2ème spahis reçoit la rosette d'officier
de la Légion
d'honneur puis le cortège présidentiel fait en voiture
le tour de la
place Jérome-Fidele. Spahis, confréries musulmanes et
notables
indigènes forment une haie d'honneur. Toutes les
maisons de la ville
ont été pavoisées, fenêtres er balcons sont noirs de
monde et les
acclamations et applaudissements accompagnent le
déplacement du
Président. |
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Novembre 1928 |
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M. Lucien Saint, résident général se déplaça à Sfax pour la clôture, le 5, du Congrès international d'oléiculture. Les congressistes avaient eu la possibilité de visiter la forêt d'oliviers. |
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Année 1931 |
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On peut
retrouver sur cette photo de la visite
présidentielle : |
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Exactement
un mois avant la fin de son mandat, le 13 avril
1931, à l'occasion des fêtes du cinquantenaire de la
Tunisie française, le président Gaston Doumergue, au
cours d'un bref séjour tunisien, rend visite à la
ville de Sfax. |
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La crise économique sévissant, la Municipalité, dans le but d'augmenter les recettes fiscales, voulut étendre le périmètre communal. Il en résulta de vives protestations des Tunisiens habitant les jardins autour de la ville qui n'acceptaient pas de voir ainsi fortement augmenter leurs taxes locatives. |
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Après un mois de juin et une partie de celui de juillet où souffla le sirocco, les paysans locaux disaient que l'automne et l'hiver serait pluvieux, et ils eurent raison. Dans la nuit du 29 au 30 octobre, des pluies torrentielles s'abattirent sur la ville. L'oued Agareb, qui n'avait plus coulé depuis une dizaine d'années, déborda et les rues de la ville européenne furent recouvertes d'eau. Il y eut ensuite d'autres fortes précipitations, quoique de moindre ampleur. Le résultat de toute cette eau tombée du ciel fit que, du point de vue agriculture, l'année 1932 fut exceptionnelle. |
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Année 1932 |
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De graves incidents éclatèrent fin juillet entre les ressortissants des communautés juive et arabe. La ville fut en état de siège pendant huit jours et il y eut de nombreux blessés. Ce furent les tirailleurs sénégalais qui eurent la lourde tâche de rétablir l'ordre. |
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Année 1933 |
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Hydravion CAMS 55 amarré au ponton de la
base aéronavale.
(Doc. ARDHAN, avec l’aimable autorisation de M. Lucien Morareau) |
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Dans
le port, pendant la nuit du 6 au 7 mars, lors de son
décollage, un
hydravion en heurta un autre amarré à une bouée de
la base navale sise
au bout de Madagascar côté large, capota et prit
feu. Sur ses six
occupants, un seul y laissa la vie, les autres qui
surnageaient furent
récupérés par des embarcations qui s'étaient rendues
à leur secours.
Une personne témoin de la scène a écrit que
l’hydravion en question
était un CAMS à deux hélices en opposition tournant
en sens inverse. |
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En octobre, les Sfaxiens eurent l'occasion d'admirer une importante pluie d'étoiles filantes. | ||
18 mars 1936 |
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Pour sa
tournée d'adieux, le Résident général Marcel
Peyrouton est reçu en véritable Chef d’État. Une
foule importante l'acclame alors qu'il remonte le
boulevard de France. Un banquet est offert par la
ville au terme duquel le vice-président de la
Municipalité fait l'éloge de celui "qui a ramené la
paix dans les esprits, l'ordre dans les affaires
publiques et redonné au commerce et à l'industrie de
la Régence, une vitalité qu'ils semblaient avoir
perdue.".
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Janvier 1939 |
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On peut reconnaître sur
cette photo : A la droite du Premier Ministre saluant les Sfaxiens, M. le contrôleur civil Pierre Magnon, suivi de M. Foissy, contrôleur civil adjoint. Dans le corps consulaire : MM. Téry (représentant les Pays-bas), Ganem (Portugal), Henriksen (Norvège) et Farrugia (Grande-Bretagne). |
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Le 5 janvier, le Président du Conseil, M. Édouard Daladier, alias le taureau du Vaucluse, s’arrêta à Sfax. Il était venu en Tunisie pour contrôler le dispositif militaire mis en place près de la frontière avec la Tripolitaine. A chaque étape de son voyage, les menaces d’une guerre se faisant de plus en plus précises, il annonçait : " Nous gagnerons car nous sommes les plus forts ! ". |
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La visite officielle
de M. Edouard Daladier
(Document de la revue : "La Tunisie"
n°92 de Janvier 1939)
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Mars 1953 |
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Le général de
Gaulle et à sa gauche Henri Gantes (document coll. Ch. Attard) |
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Le
général Charles de Gaulle
fit un bref passage à l'aérodrome de l'oued Maou.
Après avoir passé en revue les troupes qui lui
avaient rendu les honneurs, il se rendit sous la
légendaire et magnifique tente bédouine de la
famille Belgaroui. Il y prononça un discours en
présence du contrôleur civil M. Henri Gantes, du
caïd-gouverneur M. Salah Ben Khalifa, d'une
délégation d'anciens combattants et de nombreuses
personnalités, tant tunisiennes que françaises,
représentant les administrations, le commerce,
l'agriculture et l'industrie. |
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15-18 novembre 1955 |
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Tenue à
Sfax du congrès du Néo-Destour. |
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