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La forêt d'oliviers
sfaxienne |
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Le
domaine du "Jujubier" possession de la famille Rendu. |
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Les terrains mis à la disposition des " planteurs " par le décret du 8 février 1892 pris à l’initiative de Paul Bourde, aux conditions exceptionnelles de 10 francs l’hectare, étaient les ‘’ terres sialines ‘’ qui appartenaient au Bey de Tunisie après avoir été la propriété, en dotation viagère, de la famille Siala, de 1709 à mars 1871. D’après les on-dit, la concession de la famille Siala s’étendait d’El Louza au nord de Sfax jusqu’à l’oued Akarit au sud, soit sur 150 km de côtes maritimes. |
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La plupart des colons s’associèrent
à des Sfaxiens, habitués à la culture sèche, par le contrat de la
‘’Mogharsa’’. |
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Les
bâtisses du domaine du "Jujubier". |
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En 1914, les superficies
concédées portaient sur 155 421 hectares dont 108 000 à des Français,
45 000 à des Tunisiens et 1 493 à des étrangers. Il est à remarquer
que peu de ‘’gérants’’ recrutés en France se fixèrent
définitivement sur ces lots du sud tunisien, dont la superficie pouvait
atteindre jusqu’à 10 000 hectares. |
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Ensemble
des bâtiments de la portion centrale du domaine du Chahal. |
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Cette forêt s’étendait
entre La Hencha au nord, et l’important domaine du Chahal
appartenant
alors à la Compagnie du Sfax-Gafsa (ex-propriété Boucher) qui, partant
de Mahares, se terminait 15 km plus au Sud, soit à 50
kilomètres de Sfax. Vers l’ouest, la limite de la forêt se trouvait à
Bou Thadi, soit à 74 km de Sfax. |
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