La communauté
catholique
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Au pied
de l'Église et entourant le curé Descroix, les catholiques de Sfax
réunis |
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La paroisse de Sfax fut
fondée en 1841 par la mission des capucins dans le but de s’occuper
uniquement de la minorité chrétienne d’origine étrangère qui y
vivait. Cette minorité était composée : |
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La première église fut inaugurée le 4 décembre 1845 sur un terrain qui sera cédé en 1846 par Ahmed Bey, et sur lequel fut également bâtie une habitation pour les missionnaires, puis en juillet 1852, une maison pour les sœurs de Saint-Joseph-de-l’Apparition avec une école de filles. |
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En 1843, il y avait 350 catholiques à Sfax, nombre porté à 1 125 en 1879. En 1884, sur les 1450 catholiques présents on comptait 250 militaires français. De 1841 à 1879, 70% des actes paroissiaux concernaient les Maltais, 13 à 20% les Italiens, et le reste pour les Français et autres ressortissants catholiques. |
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Acte de Mariage rédigé à Sfax en 1843. |
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Spiridione
Polomeni |
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Les deux premiers curés
officiant à Sfax furent des capucins d’origine maltaise : |
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Le
départ d'une procession en 1904. |
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Le même auteur souligne aussi la remarquable organisation, par le dit curé, de la première procession chrétienne ayant eu lieu à Sfax le jour de la Fête Dieu en 1883 avec l’accord du commandant de la place de la ville. Un piquet de troupe accompagnant la procession, lors de son passage dans la rue Centrale, les soldats qui y étaient en poste sortirent pour rendre les honneurs d’une façon toute militaire, ce qui frappa l’esprit de toute la population.
René Paul de Malte, qui ne parlait pas français, officia de décembre
1884 à août 1885. |
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Cachet
de la paroisse de Sfax et signature d'Albert Descroix. |
Le curé Albert Descroix. |
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Lors de la prise de la ville en 1881 l’église, dont la coupole fut fendue et trouée en plusieurs endroits, n’était plus en état d’accueillir les fidèles, et en plus presbytère, sacristie et maison des sœurs étaient en ruines. L’église agrandie fut terminée pour les fêtes de Noël 1882. Georges Chevillet dit avoir, à cette occasion, éprouvé dans l’église une soudaine émotion. Sans rien dire à personne, le père Antonio Buhagiar avait appris plusieurs airs français aux enfants maltais. D’où la surprise de tous les fidèles en entendant ces jeunes voix s’élever au milieu des majestueuses splendeurs de la messe de minuit. Officiers et soldats présents, se regardèrent, charmés qu’ils étaient par ces chants en français, exécutés harmonieusement par ces bouches enfantines à l’accent étranger. |
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L’église Saint-Pierre et Saint-Paul comportait huit chapelles, deux nefs majeures,
était dominée par deux clochers et contenait de nombreuses statues. |
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Sortie
de l'Église dans les années 20. |
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Avec les travaux pour la
construction du port et de la nouvelle ville sur des terrains gagnés
sur la mer, les Italiens devinrent plus nombreux que les Maltais, mais
la paroisse de Sfax continua de se caractériser par une grande
religiosité, les prêches s’y faisant en plusieurs langues. |
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Après
une cérémonie en 1952. |
Monseigneur
Perrin souriant, à Sfax en 1952. |
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