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La base aéronavale
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L'emplacement
des bâtiments de la base aéronavale de Sfax. |
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Un
peintre s'affaire pour rénover la façade |
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La
base aéronavale de Sfax était loin d’avoir l’importance de celle de
Bizerte-Karouba qui, disposant d’un plan d’eau d’une bien plus grande
étendue, pouvait accueillir de nombreux hydravions de divers modèles.
En ce qui concerne ce type d’appareils, lors de leurs missions de surveillance des côtes, les hydravions qui faisaient escale à Sfax trouvaient un abri dans le bassin dit des voiliers (ou des remorqueurs), où ils disposaient de postes d’amarrage. Nous avons pu nous procurer des photos de trois types différents d’appareils. |
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| Photos d’hydravions Farman F165 dans le port de Sfax et détails. (Documents Ch. Attard) |
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Photos d’hydravions Farman F165 dans le port de Sfax et détails.
(Documents Ch. Attard)
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Entre
1927 et 1928, la Marine française commanda 41 hydravions torpilleurs de
ce modèle, équipés chacun de 2 moteurs Jupiter de 380 ch. Celui que
l’on voit ci-dessus fait partie de l’escadrille 4-B-1 basée à
Bizerte-Karouba. On ne peut pas voir le marquage des 2 autres
hydravions présents sur ces 2 photos.
Les informations concernant les hydravions F165, et ceux dont nous allons parler dans ce qui suit, sont extraites du site www.hydroretro.net/etudegh créé par MM Gérard Hartmann et Pierre Pecastaingts. CAMS, est le sigle des Chantiers Aéro Maritimes de la Seine. |
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Hydravion CAMS 55 amarré au ponton de la base aéronavale.
(Doc. ARDHAN, avec l’aimable autorisation de M. Lucien Morareau) |
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Le
CAMS 55 est un hydravion de bombardement et de reconnaissance côtière.
Entre 1929 et 1935 la Marine en avait commandé 106 exemplaires. Son
équipage était composé de 5 personnes.
Cette photo a été prise après 1931 puisque l’on y distingue, en haut à gauche, l’immeuble Taktak. Quant à celui de la Compagnie des ports, qui fut construit postérieurement, on ne peut pas dire s’il est présent ou non, le bloc moteur de l’hydravion cachant l’emplacement de sa localisation. Autre point intéressant, c’est la présence des remorqueurs amarrés au niveau du bassin dit « des torpilleurs », en bout du quai du commerce (en haut à droite). On les distingue aussi sur la première des photos montrant les Farman F165. En voyant la photo suivante, vous vous poserez la question de savoir ce qu’elle vient faire là, car les hydravions amphibies que l’on y observe, ne sont pas posés sur l’eau dans un coin du port, mais possédant un train d’atterrissage repliable, sur la terre ferme : plus précisément sur le champ de courses de Moulinville dont on aperçoit la tribune entre la coque et les ailes de l’appareil le plus proche. A en juger par le nombre des badauds présents, cette attraction gratuite fut très prisée des sfaxiens. Les 2 hydravions que l’on y voit sont des CAMS 37A de l’escadrille 4-S-1. Ce modèle d’hydravion fut construit à 185 exemplaires à partir de 1926. La présence du train d’atterrissage nuisant à la qualité d’exploitation de cet appareil, il fut supprimé et, à partir de 1933, les CAMS 37A ne furent plus utilisés qu’en hydravions. Cette photo, qui est donc antérieure à 1933, est intéressante car montrant des CAMS 47A posés sur leur train d’atterrissage, ce qui est très rare à trouver. |
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| Hydravions CAMS 37A ayant atterri sur le champ de course de Moulinville. (Doc. ARDHAN, avec l’aimable autorisation de M. Lucien Morareau) |
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