La ville européenne
et son évolution
(5)




L'École primaire supérieure des garçons 
sur l'avenue de Paris bientôt goudronnée.
(CPA LL n°45 - Coll. Ch. Attard)





 L'avenue de Paris vers 1910 nous permet de découvrir l'entrée 
de la cour de l'École
primaire supérieure des filles 
(au premier plan, à gauche)
et celle des garçons avec les deux clochetons.

(CPA JM Photo n°3 - Coll. G. Bacquet)




En continuant vers le "petit chenal" (petit port), on trouvait ensuite les Écoles primaires supérieures :  celle des garçons était sur la droite, celle des filles sur la gauche.





Vue prise du même endroit en 1938 montrant l'agrandissement 
des bâtiments de
l'École primaire supérieure des filles.
(Photo Gilbert Bacquet)




La première sise entre l'avenue Jules-Gau (de Paris) et la rue de Thyna, fonctionnait déjà en 1900 avec un effectif de 42 élèves, dont 12 au cours supérieur. Elle possédait alors une bibliothèque de prêt populaire exclusivement composée d’ouvrages de littérature française, d’histoire, et de romans contemporains. Elle fut agrandie, les corps de bâtiments longeant les deux voies précitées présentant des styles architecturaux différents. En 1906, ses locaux abritaient un groupe scolaire de deux écoles primaires de 5 classes chacune, et un internat. Ultérieurement les logements des instituteurs et l’atelier de travail manuel furent transformés, ce qui permit d’avoir 8 classes supplémentaires. 





On visualise bien sur cette vue les deux groupes scolaires du centre :
Celui des garçons en bleu et celui des filles en rose !




La deuxième, de création postérieure à celle de garçons, fut aussi érigée en plusieurs étapes avant d'atteindre sa taille définitive.




L'école des jeune filles de Sfax en 1914.
(Document Coll. Georges Msihid)







La rue Emile-Loubet
(CPA ND Photo n°82 - Coll. G. Bacquet)


Partant du boulevard de France en passant devant le Théâtre, puis entre le palais Ramdam, avec ses belles arcades, et la Municipalité, la rue Emile-Loubet, prolongeant la rue de la République, arrivait jusqu'au port. Dans cette rue commerçante se trouvaient nottament le Grand café des Champs-Elysées et le restaurant de la Victoire de la famille Rallo, la succursale de la Grande distillerie tunisienne des frères Licari et les bureaux de la Cie mixte de navigation.





Le début de la rue Emile-Loubet en direction du quai Mougeot.
(CPA ND n°20 Coll. Ch. Attard)



Presque le même point de vue sur la rue Emile-Loubet. 
(CPA LL. n°54 Coll. G. Bacquet)




En allant vers ce dernier on trouvait sur la droite, après la Municipalité, un vaste square avec le monument à la mémoire de Paul Bourde, sculpté par Yvonne Serruys sous la direction de l'architecte Hiriart, et inauguré le 13 avril 1930 par le résident général Manceron en présence de MM. G. Serot, sous -secrétaire d'État à l'agriculture, Khellab Bouhayet, premier ministre représentant le Bey, et Si Tayeb Djellouli, ministre honoraire de la Régence. Ce square et ce monument rendaient hommage à Paul Bourde qui, fils d'agriculteurs et nommé directeur de l'Agriculture en Tunisie, avait relancé la culture de l'olivier autour de Sfax.



Inauguration square

L'inauguration du monument à Paul Bourde.
(Document Ch. Attard)