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Le port |
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![]() ![]() vers Terry |
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Le
remorqueur Neptune. |
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L'accès du port par le chenal n'étant somme toute pas facile, en particulier à cause des marées, il se créa, en 1919 à Paris, une société dont tous les actionnaires, à l'exception de MM. Emile Loiseaux et Octave Ozanne, étaient Norvégiens. Le but principal de cette Société française d'entreprises maritimes, était d'assurer un service de remorquage et autres activités maritimes à Sfax. Au début ladite SFEM disposait, entre autres, d'un remorqueur muni de roues à aubes et appelé "Neptune" qui répondit aux espoirs placés en lui. |
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D'autres remorqueurs plus modernes furent acquis par la suite. M. Wilfride Tery, neveu de M. Emile Loiseaux prit une part active dans la direction d'exploitation de la société dont tous les actionnaires norvégiens d'origine ont disparu du capital vers 1933. |
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Après la Deuxième
Guerre mondiale, M. Tery réussit à
reconstituer un outil de travail performant, fit construire en 1947 un
immeuble à usage de bureaux et d'habitation, à l'angle des rues
Alexandre-Dumas et Pavillier, fit
acheter en 1950 un remorqueur de
haute-mer neuf de 600 ch baptisé "Neptune 5" et un dock
flottant de 500 tonnes. Ces deux engins firent l'objet d'une
inauguration officielle le 28 avril
1951. |
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Le
"Ville de Bône" à quai. |
Le
"Henri Estier", Cargo "mixte". |
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En 1910, les
paquebots-poste de la Compagnie générale transatlantique quittaient
Marseille pour Bizerte, Tunis, Sousse et Sfax les vendredis à midi. Ils
quittaient ce dernier port les lundis à 18 heures pour le retour vers
Marseille avec les mêmes escales. |
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Le
"Carnoules" de Marseille à quai. |
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Il faut remarquer que très rares furent les paquebots qui accostèrent dans le port après la réalisation de la liaison ferroviaire Sousse-Sfax, inaugurée le 20 avril 1911 et ouverte à l'exploitation le 15 mai 1911, qui mettait cette dernière à 6 heures de Tunis. Ces navires étaient en fait des cargos mixtes pouvant, outre le transport des marchandises qui était leur fonction première, accueillir une dizaine de passagers dans des cabines spécialement aménagées. Le "Henri Estier", montré ici, en est un exemple. |
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En 1929, le cargo expérimental allemand "Barbara" à
rotors Flettner fit escale à Sfax,
et au cours des années 30 des escadres de torpilleurs français et de
contre-torpilleurs
anglais firent de même. |
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Le
cargo "Barbara" à rotors Flettner. |
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Le
trois-mâts goélette "Ares" |
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Juste avant l'entrée à Sfax des troupes de l'Axe, une drague fut sabordée en travers du chenal, limitant l'accès du port aux seuls navires de très faible tirant d'eau. N'empêche que les installations portuaires subirent leur lot de bombardements, et que si aucun navire n'y fut coulé, l’appontement du M’Dilla, celui de l’alfa, ainsi que la zone de chargement des hyperphosphates Réno furent complètement détruits. |
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L'état
pitoyable du quai des Phosphates en 1944. |
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Le premier
travail des Alliés fut de désobstruer le chenal. En date du 10 mai
1943, après examen par les autorités alliées, les nécessités militaires
exigèrent un contrôle très strict du port. Il fut impossible de donner
des autorisations aux très nombreuses personnes qui en avaient fait la
demande. Fin juin 1943 l’accès du port aux navires affectés aux besoins
économiques n’était toujours pas possible. On suggérait aux affréteurs
de les faire aller à l’appontement des salines à Thyna, ce qui
nécessitait l’utilisation de canots pour le transbordement des
marchandises. |
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La douane sur le quai Mougeot avant guerre. |
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