L'insurrection |
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Le gouvernement français, considérant la Tunisie
comme un prolongement de l’Algérie, y avait fait construire en 1876 un
réseau de chemin de fer sous sa garantie. |
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Richard
Wood, |
Théodore
Roustan, |
Licurgo
Maccio, |
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En fait, l’Angleterre fit savoir qu’elle
n’avait pas d’intérêts spéciaux dans cette contrée, mais qu’elle
ignorait quelle pourrait être l’attitude de l’Italie. Par contre,
Bismarck
au nom de l’Allemagne, ne s’opposait pas aux visées de la
France. |
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Jules FERRY |
Un guerrier khroumir |
Des combattants français |
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Le gouvernement français tergiversa, mais en février et en avril 1881
Jules Ferry se décida à agir prétextant l’incursion en Algérie, en
février et surtout fin mars 1881, de tribus
khroumirs insoumises de la
Régence de Tunis. |
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Le général Bréart, arrivé aux portes de Tunis, obtint par l’intermédiaire de Roustan, une entrevue avec le bey et lui fit signer le 12 mai 1881 un traité par lequel la France garantissait l’intégrité du territoire et obtenait le droit d’occupation pour assurer l’ordre intérieur. Ce traité fut approuvé par la Chambre des députés par 430 voix contre une (celle de Clémenceau). |
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Le Consul Roustan présente le Général Bréart au Bey. |
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A la veille des élections générales, Jules Ferry
rappela la plus grande partie des troupes françaises en Tunisie, ce qui
entraîna des insurrections dans le centre, et surtout à Sfax,
forçant la France à intervenir de nouveau. |
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Marabouts
prêchant la guerre sainte. |
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Le 28 juin le signal de la révolte fut donné par le commandant de la place, Mohamed Chérif, poussé par Ali ben Kalifa, grand meneur de toute l’affaire, les plus fanatiques se répandirent dans les rues en prêchant la guerre sainte contre les infidèles. Prévenus par des autochtones, les Européens du quartier Franc fuirent en prenant place dans des embarcations. Grâce aux efforts du gouverneur Hassouna Djellouli, un massacre de tous les Européens fut évité. |
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Le dernier à embarquer fut l’agent consulaire français M. Jean Mattei. Selon certaines sources, il aurait eu le bras droit cassé en essayant de parer un coup de bâton asséné par un indigène, ce qui est contesté par d’autres. Tous les Européens qui avaient fui, ainsi que le gouverneur Djellouli expulsé par des notables sfaxiens, furent accueillis sur des navires en rade. Quoi qu’il en soit, c’est ce qui entraîna la France à faire intervenir les 1ère et 2e escadres de la Méditerranée, commandées respectivement par le contre-amiral Martin, et le vice-amiral Henri Garnault commandant en chef à bord du cuirassé "Colbert". Cette flotte, forte de:
disposait d'un armement autrement plus
performant que celui constitué par les 62 canons, se chargeant par la
gueule, reposant sur des affûts en bois et tirant des boulets, qui
se trouvaient répartis sur les diverses batteries défendant la
ville. |
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Position
des navires de l'escadre lors de l'attaque de Sfax. |
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